mardi 10 avril 2012

Mon pourquoi… dans l’aventure ViSaLus J


Mon pourquoi… dans l’aventure ViSaLus J

 Je commencerais en disant une vérité, ma vérité, basée sur mon expérience de vie.

            ‘’Il y a deux façons d’avoir une totale liberté.  Sans le sous, sans aucune dette, sans aucune possession, sans aucune obligation.  La deuxième, est d’avoir assez de sous en sachant quoi en faire, pour être libre’’.

J’ai 56 ans, toute ma vie je l’ai vécu sans le sous.  Cela a toujours été un choix éclairé, voulu et désiré.  Et ce sont dans les moments où j’en avais le moins, encore moins que moins, que j’étais en parfaire harmonie avec LA liberté.  Tout au long de ma vie cela m’a permis d’avoir un regard privilégié sur les gens qui ont meublés ma vie.  Un regard qui n’a jamais été embrouillé par les tourments, les stress et les obligations d’avoir assez d’argent pour conserver mes avoirs.  Je n’avais qu’à être.  JAMAIS, un employeur sans scrupule ou un client malhonnête (20 ans comme travailleur autonome en rénovation domiciliaire) n’a eu de pouvoir sur ma liberté. 

            Durant les trois étés (2003-04-05) que j’ai marché partout à travers le Québec pour la prévention du suicide, je n’ai jamais manqué de rien.  J’ai mangé à chaque jour.  Je n’ai jamais rien imposé ni rien demandé à qui que ce soit et les gens venais vers moi pour m’offrir un repas ou me donné de quoi manger.  J’ai reçu de l’amour comme je n’en ai jamais reçu de ma vie.  Je dormais en bordure des routes, je vivais et je marchais au rythme du temps, beau temps mauvais temps.  Parfois inspiré par un soleil éblouissant, parfois nourri par une pluie abondante, rafraîchissante et généreuse.  Très souvent motivé par le simple sourire d’un passant,  et de la complicité senti d’un regard court et profond.
            Dans mes pensées les plus profondes, seul avec moi-même, j’espérais par mes actions, pouvoir transmettre à mes filles des valeurs qui nous permettent en tant qu’humain, de donner un sens à notre vie. 

            Je ne connais pas vraiment mes filles.  J’ai été absent de leur vie plus souvent qu’autrement.  J’ai donné ma vie aux autres, au quotidien.  Loin d’elles, j’aurais tant aimé les avoirs proches de moi pour leur donner autant que j’en donnais aux autres.  Pourtant, elles ne cessent de me dire que je suis le meilleur père au monde.  Je le prends, c’est un beau cadeau, mais je voudrais en donné plus.

            Tout au long de ma vie j’ai observé les gens.  On a toujours dis de moi que je suis trop bon, trop bonace, que je pardonne trop facilement, que je donne trop de chances à ceux qui abusent et profitent de moi.  Comment peut-on être trop bon, trop honnête ?  Nous ne le serons jamais assez.  Mais d’être ainsi, d’être resté qui je suis m’a permis de connaître les gens encore plus profondément, en les laissant aller jusqu’au bout de ce qu’ils sont.  Ma seule limite, et elle est très limitée, c’est l’injustice.  L’injustice, sous toutes ses formes, me donnent une volonté inébranlable à vouloir rendre justice.

            La musique, le théâtre, la création audio-visuelle, le cinéma, c’est ce qui nourri mon âme.  C’est ce qui m’a toujours permis de libérer mes émotions, ma rage, ma joie, mes états d’âme.  C’est une question de survie.

            Aujourd’hui, il est temps pour moi de remettre ce que j’ai reçu de la vie.  Je veux laisser en héritage à mes filles, l’essence même de ce qui a mener ma vie afin qu’elles sachent vraiment, pourquoi je n’étais pas toujours là à leurs côtés.  En fait, que c’était plus fort que moi.  Cet héritage prend forme à travers deux projets dans lesquels je mettrai tout ce que je sais, tout ce que j’ai appris, tout ce que j’ai compris de la vie.  Deux projets inspirés par l’amour de l’humanité, la musique et le don de soi.

Aujourd’hui, j’ai ce qu’il me faut pour y arrivé.

                                                           -MAIS-

Ma liberté d’expression a un prix.  Pour la première fois de ma vie, je sais que j’ai besoin d’une certaine autonomie financière pour atteindre mon but.  Je suis un rêveur réaliste.  Je suis un créateur logique.  Je suis un marginal sensé.  Alors je me dois de prendre les moyens nécessaires pour y arriver.  C’est un choix éclairé, voulu et désiré.  Comme je n’ai jamais eu peur de plonger, de foncer et d’oser…tout m’est permis.

            Le hasard, la vie, le destin amène sur ma route une opportunité, un moyen d’atteindre mon but.  Je crois sincèrement que tous les éléments sont en placent, que les étoiles sont alignées, que mon cheminement personnel est à point.  Que mes qualités sont une grande force et que mes défauts sont bien identifiés et assumés.  Ce n’est pas un point final, c’est un point de départ.

            Et ce moyen pour atteindre mon but prend la forme d’une grande aventure qui m’est totalement inconnue.  Une aventure qui m’attire comme une marée montante qu’on ne peut arrêter.  Mon instinct me dis…vas-y !  Et c'est ce que je fais  :-)

1 commentaire:

  1. Je te reconnais dans tes propos mon frère. Je t'aime comme ça toi et MERCI d'ÊTRE ;o)

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