Mon pourquoi… dans l’aventure ViSaLus J
‘’Il y a
deux façons d’avoir une totale liberté.
Sans le sous, sans aucune dette, sans aucune possession, sans aucune
obligation. La deuxième, est d’avoir
assez de sous en sachant quoi en faire, pour être libre’’.
J’ai 56 ans, toute ma vie je l’ai
vécu sans le sous. Cela a toujours été
un choix éclairé, voulu et désiré. Et ce
sont dans les moments où j’en avais le moins, encore moins que moins, que
j’étais en parfaire harmonie avec LA liberté.
Tout au long de ma vie cela m’a permis d’avoir un regard privilégié sur
les gens qui ont meublés ma vie. Un regard
qui n’a jamais été embrouillé par les tourments, les stress et les obligations
d’avoir assez d’argent pour conserver mes avoirs. Je n’avais qu’à être. JAMAIS, un employeur sans scrupule ou un
client malhonnête (20 ans comme travailleur autonome en rénovation
domiciliaire) n’a eu de pouvoir sur ma liberté.
Durant les
trois étés (2003-04-05) que j’ai marché partout à travers le Québec pour la
prévention du suicide, je n’ai jamais manqué de rien. J’ai mangé à chaque jour. Je n’ai jamais rien imposé ni rien demandé à
qui que ce soit et les gens venais vers moi pour m’offrir un repas ou me donné
de quoi manger. J’ai reçu de l’amour
comme je n’en ai jamais reçu de ma vie.
Je dormais en bordure des routes, je vivais et je marchais au rythme du
temps, beau temps mauvais temps. Parfois
inspiré par un soleil éblouissant, parfois nourri par une pluie abondante,
rafraîchissante et généreuse. Très
souvent motivé par le simple sourire d’un passant, et de la complicité senti d’un regard court
et profond.
Dans mes
pensées les plus profondes, seul avec moi-même, j’espérais par mes actions,
pouvoir transmettre à mes filles des valeurs qui nous permettent en tant
qu’humain, de donner un sens à notre vie.
Je ne
connais pas vraiment mes filles. J’ai
été absent de leur vie plus souvent qu’autrement. J’ai donné ma vie aux autres, au quotidien. Loin d’elles, j’aurais tant aimé les avoirs
proches de moi pour leur donner autant que j’en donnais aux autres. Pourtant, elles ne cessent de me dire que je
suis le meilleur père au monde. Je le
prends, c’est un beau cadeau, mais je voudrais en donné plus.
Tout au
long de ma vie j’ai observé les gens. On
a toujours dis de moi que je suis trop bon, trop bonace, que je pardonne trop
facilement, que je donne trop de chances à ceux qui abusent et profitent de
moi. Comment peut-on être trop bon, trop honnête ? Nous ne le serons jamais assez. Mais d’être ainsi, d’être resté qui je suis
m’a permis de connaître les gens encore plus profondément, en les laissant
aller jusqu’au bout de ce qu’ils sont.
Ma seule limite, et elle est très limitée, c’est l’injustice. L’injustice, sous toutes ses formes, me
donnent une volonté inébranlable à vouloir rendre justice.
La musique,
le théâtre, la création audio-visuelle, le cinéma, c’est ce qui nourri mon
âme. C’est ce qui m’a toujours permis de
libérer mes émotions, ma rage, ma joie, mes états d’âme. C’est une question de survie.
Aujourd’hui,
il est temps pour moi de remettre ce que j’ai reçu de la vie. Je veux laisser en héritage à mes filles,
l’essence même de ce qui a mener ma vie afin qu’elles sachent vraiment,
pourquoi je n’étais pas toujours là à leurs côtés. En fait, que c’était plus fort que moi. Cet héritage prend forme à travers deux
projets dans lesquels je mettrai tout ce que je sais, tout ce que j’ai appris,
tout ce que j’ai compris de la vie. Deux
projets inspirés par l’amour de l’humanité, la musique et le don de soi.
Aujourd’hui, j’ai ce qu’il me faut pour y arrivé.
-MAIS-
Ma liberté d’expression a un prix. Pour la première fois de ma vie, je sais que
j’ai besoin d’une certaine autonomie financière pour atteindre mon but. Je suis un rêveur réaliste. Je suis un créateur logique. Je suis un marginal sensé. Alors je me dois de prendre les moyens
nécessaires pour y arriver. C’est un
choix éclairé, voulu et désiré. Comme je
n’ai jamais eu peur de plonger, de foncer et d’oser…tout m’est permis.
Le hasard,
la vie, le destin amène sur ma route une opportunité, un moyen d’atteindre mon
but. Je crois sincèrement que tous les
éléments sont en placent, que les étoiles sont alignées, que mon cheminement
personnel est à point. Que mes qualités
sont une grande force et que mes défauts sont bien identifiés et assumés. Ce n’est pas un point final, c’est un point
de départ.
Et ce moyen
pour atteindre mon but prend la forme d’une grande aventure qui m’est
totalement inconnue. Une aventure qui
m’attire comme une marée montante qu’on ne peut arrêter. Mon instinct me dis…vas-y ! Et c'est ce que je fais :-)
Je te reconnais dans tes propos mon frère. Je t'aime comme ça toi et MERCI d'ÊTRE ;o)
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